EN POLITIQUE, UN FAIT PEUT EN CACHER UN AUTRE !

En ce jour, les alliances se font et défont. C’est ce qui se passe généralement à l’approche de nouveaux enjeux politiques. Les grandes manœuvres commencent  d’abord dans les coulisses avant que les nouvelles ne soient annoncées.

Mais, sur quoi peuvent porter ces alliances ?

Cette question fondamentale au sein d’un regroupement politique taraude l’esprit de plusieurs acteurs politiques déterminés à corriger les erreurs consistant à ne pas subir des frustrations dans leur avenir politique.

Dans la perspective des élections, et il n’est pas nécessaire d’être devin pour le comprendre, quand les compteurs sont remis à zéro, on change de stratégie et de partenaire. C'est du "partouze politique". Car, au moment où le 1°tour se termine, de nouvelles alliances sont en gestation dans plusieurs milieux politiques pour déterminer avec qui aller au 2° tour. Démarche tout à fait normale en politique, surtout lorsqu’on tire les leçons du passé en vue d’envisager l’avenir avec confiance. On comprend pourquoi par exemple une autre stratégie se concocte déjà à ce 2° tour. Et si, l'alliance KNK-URCA est aujourd'hui remise en cause, c'est parce que c'est inscrit dans le secret des dieux. Le monde politique est ce qu’il est et ne peut être enfermé dans une logique humaine. 

C’est dire que les grandes manœuvres politiques ont déjà commencé même si, au stade actuel, ces quelques voix discordantes s"élèvent au sein de KNK. On est à l’heure de vrais calculs politiques basés sur ce que les uns et les autres peuvent concrètement apporter au-delà des discours et autres étalages sans intérêt manifeste.

En politique, les alliances sont pour ceux qui y croient. Les stratégies sous-jacentes sont pour ceux qui voient au-delà de simples signatures. Le romantisme ne mène qu'à des bêtises.

C’est dans ce cadre qu’on ne voit pas comment, par exemple, un parti politique ayant pignon sur rue comme le KNK se résoudre à continuer à jouer le rôle d’appendice à un petit parti politique sans base réelle,  susceptible même de le contrarier dans l’avenir.

Raison pour laquelle, les alliances sont dictées, non par des enjeux politiques d’hier, mais sur de nouveaux enjeux. Car, il est question de voir qui peut apporter quoi dans la coalition à mettre en place dans le futur. Seuls les intérêts d"un parti comptent, le reste ne relève que de la naïveté. 

Le prochain combat ne sera pas dans le même cas de figure, c’est-à-dire, ce qu’il a été en décembre dernier, mais bien plus que cela.  Celui « qui veut aller loin, doit ménager sa monture », renseigne un vieil adage. Le parti KNK veille sur sa stratégie d'aller loin, et non sur des alliances contre-productives. Comprenne qui pourra !

PASSI KERUMA

Militant de la liberté